A cause des réactions suscitées par "Beltshika Kalubi veut la mort de Etienne Tshisekedi", je me vois dans l'obligation de vous prier  de lire tous mes articles sur mon blog ( de la même manière qu'on le fait pour un site,il suffit de saisir: http:// ba-de-tshiondo.over-blog.fr) pour vous faire une idée car tous sont liés et répondent à une certaine philosophie:"Dénoncer le mal",contrairement à ce que pensent les Toutou Willy Fram et Kabeya Nkashama...nous y reviendrons!
Depuis mon enfance,j'ai appris que le seul moyen d'éviter le mal,de se défendre contre lui et de le combattre,c'est de l'attaquer et de le dénoncer  avec la toute dernière énergie et sans complaisance ni laxisme.Et c'est ce que j'ai toujours essayé de faire dans ma vie et c'est ce que je suis entrain de faire maintenant à l'UDPS.
En attendant le prochain article,je crois qu'il s'avère important de vous faire relire celui qui vient en bas et qui n'avait pas été publié dans mon blog pour cause technique.
 


S.O.S : UDPS TRAVERSE LA ZONE DES GRANDES TURBULENCES



                                      



C’est évident que les conflits sont non seulement inévitables dans la société humaine, mais ils sont également nécessaires à notre dynamique de travail, et même plus, à notre vitalité. Mais s’ils ne sont pas gérés comme il se doit et à temps, c’est la dite société qui va prendre des contrecoups.

L’UDPS traverse une période de grandes turbulences de sa vie. On dira  que ce n’est pas la 1ère fois. Je le concède.., mais, il faut aussi reconnaître que la crise actuelle est différente de toutes les autres déjà connues, elle est  pire  et j’en ai vraiment peur.

Comment ne peut-on pas avoir peur devant un problème qui semble réunir tous les différents types de conflits : conflits d’intérêts et d’identités, conflits d’autorité et de pouvoir, conflits de concurrence ou de rivalité, conflit mimétique, conflit d’opinion, conflit déclaré, latent ou larvé, conflit refoulé et malentendu…

Oui, j’ai peur. J’ai vraiment peur que ce parti, un véritable patrimoine national, créé par des « Braves »pendant que tous, je voulais dire presque tous, non seulement dansaient au rythme de « Dialelu » (heureux le gouverneur de la province de l’équateur  qui chantait et dansait torse nu sous le grand soleil), mais aussi déifiaient l’aigle de Kawele, ne tombe comme un château de cartes à cause des certains inconscients. Non, non, et non.

Laisser ce patrimoine aller vers sa belle-laide mort, c’est ôter le peu d’espoir auquel ces pauvres congolais (dont le seul pêché est d’avoir fait confiance en leurs leaders. Malheur à l’homme qui fait confiance en l’homme)  croient encore et pour lequel ils s’accrochent et se battent à chaque seconde de leur vie en utilisant la toute dernière énergie qui leur est restée. Non, et non…ayez encore un peu de cœur…ces pauvres sont aussi des hommes, ils méritent un traitement humain.

Non, toute la société congolaise n’est pas malade de la peste, toute cette société n’est pas pourrie, elle porte encore en son sein des dignes fils. Vous les dignes fils. Vous qui avez échappé à cette peste non pas par vos propres efforts, mais par la grâce de Dieu (il donne à celui qu’il veut et quand il le veut…et il sait le pourquoi…) l’UDPS vous donne l’occasion  et la plus belle pour utiliser vos talents…c’est le moment de mettre ce que Dieu vous a donné gratuitement au service de ceux qui ont pêché en faisant naïvement confiance en leurs faux leaders. Ce qu’on a reçu gratuitement, se donne aussi gratuitement. Un jour celui qui vous a donné gratuitement, se  réservera le droit de poser la  fameuse : « je vous ai donné l’intelligence, la sagesse, la notoriété…pouvez-vous me dire alors ce que vous en avez fait » ?-vous balbutierez et c’est alors que Dieu vous fera lire cette expression : « les places les plus chaudes en enfer sont réservées aux Notoriétés qui lors des grandes crises morales maintiennent leur neutralité»

Je suis conscient des difficultés qu’on peut rencontrer en essayant de résoudre ce conflit combien complexe et compliqué. Avec votre autorisation, je vous donne un exemple de ce que j’ai vécu une fois entre 2001 et 2003. A cette époque-là (selon mes dernières informations, la situation n’a toujours pas évolué positivement et je parie que ça doit être pire maintenant), la fédération de Mbujimayi était représentée par 4 groupes de l’UDPS :

1.UDPS Alexandres Ngandu Ntumba.

2.UDPS Mbuyi Mulomba.

3.UDPS Nkongolo Ntulu.

4.UDPS Pierre Nsana.

Par amour de leur parti, les deux premiers se sont approchés, ont tu leurs différends et se sont décidés d’approcher les deux derniers. C’est alors qu’apparaîtra une bonne volonté, une notoriété, Docteur-professeur Raphaël Kalengayi, alors recteur de l’Université de Mbujimayi. Suivez bien : professeur Kalengayi contactera tous les quatre groupes, et voulait au 1er moment parler avec chacun d’eux séparément …comme cela se passe toujours en matière de médiation. Mais c’était sans compter avec les « bitshikila tuboya » ( je viens de perdre mon latin…aidez-moi à traduire ça en français…) ces durs des durs ont envoyé un message clair au docteur : « occupez-vous des vos oignons, ne vous mêlez pas de ce que vous ne savez pas, nos différends ne datent pas d’aujourd’hui, votre agenda ,nous l’avons déjà déviné ,il consiste à privilégier le 1er groupe (pour la petite histoire, Mukendi Mpinga, assistant à l’université de Mbujimayi faisait parti du 1er groupe. Raison pour laquelle les autres disaient que le docteur voulait privilégier ce groupe. Une autre raison,  moi-même j’avais travaillé à cette université en tant que chargé des ressources humaines et je me suis fait des amis parmi les étudiants qui m’ont alors  ouvert les portes pour la tenue des séries des conférences-sensibilisations de la bonne nouvelle selon Saint UDPS et grâce à leurs amis d’autres universités et instituts supérieurs toutes les portes m’ont été ouvertes partout…), et si vous ne voulez pas perdre votre maison en construction, mettez-vous loin de nos problèmes. La vérité est que la division de Mbujimayi, comme partout ailleurs était créée par certains membres des organes centraux (parmi lesquels certains fondateurs), qui ont déjà fait de l’UDPS leur fonds de commerce et leur survie (combien de fois n’ai-je pas entendu cette pauvre phrase « UDPS, ntshintu tshietu, patuvu tukenga nuvu penyi » ?…cette fois-ci je peux essayer de traduire. UDPS, c’est notre bien, où est-ce que vous étiez quand nous autres nous souffrions ?). Après le dialogue de Sun City, comme les autres fédérations du pays, nous devrions accueillir le PN à son retour. Lors de sa rencontre avec toutes les délégations, nous lui avons expliqué tous nos problèmes et la démarche de réconciliation que nous avions amorcée. Le PN était très content et a même demandé aux autres fédérations à problème de suivre notre exemple. Il ne s’est pas arrêté à mi-chemin, il a demandé à un certain Kaponda (je crois que je ne me suis pas trompé de nom) de s’occuper du dossier. Celui-ci nous donnera rendez-vous à Gombé, dans une résidence située sur le boulevard du 30 juin, non loin du cimetière de la Gombé .Les autres rencontres ont eu lieu chez le PN, chez Rémy Massamba et dans une autre résidence à la commune de Lingwala. C’est à travers ces rencontres là que les choses se sont empirées. C’est là  que j’ai vu des choses, c’est là que j’ai vu des membres des organes centraux et fondateurs tireurs des ficelles nous menacer ouvertement (ces gens ont leurs protégés dans toutes les fédérations. Demander un changement c’est toucher à leurs intérêts inavoués. On ne touche pas à leurs potes impunément. Et il faut avoir des reins solides et une tête brulée pour affronter leurs yeux tout rouges). Je ne pense pas que j’exagère quand je dis que c’est ma toute 1ère fois que j’ai vu la colère, oui j’ai vu ce qu’on appelle COLERE scintiller dans les yeux devenus tout rouges de ces hommes-combattants. Des véritables  combattants (au propre et au figuré) au front…et j’ai eu peur, j’ai eu peur de ce que j’ai vu dans leurs yeux et je me suis vite rappeler de ma pauvre grand-mère qui nous (mes frères et moi) demandait de bien regarder les yeux d’un de notre cousin et de faire attention car il avait la sorcellerie. Ce sont les yeux de mon cousin-là que j’ai vus ces combattants-là porter. Cette colère-là que j’ai vue dans leurs yeux n’avait d’égal que la chose indescriptible que j’avais vue dans les yeux du dit cousin…il parait que le muntu a beaucoup peur de la mort. Poussé par l’instinct de la conservation de la vie, je me suis résolu de prendre congé des organes de l’UDPS et je l’ai expliqué à Eve Bazaiba et à Remy Massamba à qui j’ai dit que je n’attendais que les élections pour voter seulement pour Tshisekedi et je ne donnerai ma voix à aucune autre  personne de l’UDPS. Je n’ai confiance en personne. La réponse du berger à la bergère a été cette fois-là inversée. Et pour le cas d’espèce, c’est la bergère qui répondra au berger : « C’est tout comme moi je peux aussi dire que je n’ai pas confiance en toi ». C’est 3 ans plus tard que je comprendrais la réponse de la bergère quand elle a quitté l’UDPS. Elle devrait déjà se sentir mal à l’aise dans sa peau à cause de mon propos prédit.

Par cette histoire vécue personnellement et racontée en grandes lignes car je vous ai épargné beaucoup de détails (sales injures me lancer au visage par ces tireurs des ficelles de l’âge de mon père, et même giflés avec un autre ami…Je ne parle pas non plus de André Kalonzo que je tenais à voir pour bien me rappeler de ses prouesses footballistiques et qui m’a très bien déçu par ses propos presque dénigrants contre le PN lors d’une certaine rencontre à Super-Lemba), j’ai voulu faire voir la gravité de ce problème et les  difficultés qu’il y a à trouver solution.

Toujours de cœur avec ce parti, ce patrimoine national, dernier espoir des congolais, que dis-je, l’espoir du Congo à démocratiser, dont l’intégrité physique est menacée comme Etat et Nation, je veux joindre ma petite voix aux grandes voix à travers ce petit texte pour la survie du parti et par ricochet celle du Congo à démocratiser.

Sans prendre parti pour un camp ou pour un autre, ma démarche va consister à émettre des hypothèses et leurs risques respectifs : 


Ière Hypothèse : Le conflit opposant les 2 camps est statutaire


Parce qu’à travers leurs écrits et déclarations, ils s’accusent mutuellement le fait de ne pas avoir respecté telle ou telle disposition de texte. Que dire à notre niveau, si ce n’est pas leur jeter des fleurs car leur discussion basée sur le respect des textes est constructif pour tous.

Parce qu’il en est ainsi, il doit quand même y avoir  un organe du parti ou un spécialiste en la matière qui doit les départager. Mais les choses durent, ça prend du temps, ça gaspille encre et salive, ça empêche le bon fonctionnement du parti…et on  se demande enfin si réellement c’est un problème de texte… et si c’était de la poudre aux yeux, alors là le problème est à chercher ailleurs…


IIème Hypothèse : Et si le conflit n’était que de rivalité


En politique on dit que c’est de bonne guerre. Ça suscite à mieux faire, ça stimule, ça émule, ça donne énergie et intelligence en plus. Mais parce que l’UDPS c‘est la bonne gouvernance, tout doit se faire en ordre et dans un cadre bien défini. Et comme cette rivalité se fait  en ordre dispersé et hors cadre, donc dans la rue ce n’est plus de bonne guerre. Ça devient un combat sauvage (kulunage),  ce n’est plus la politique, c’est autre chose qu’il faut chercher ailleurs loin de l’UDPS et de la politique, la vraie…


IIIème Hypothèse : Et si l’un de deux s’était laissé embrasser par les hommes au pouvoir


Devant un tel cas, pas nouveau à l’UDPS, les corrompus deviennent très bavards, c’est le moment de  condamner tout ce qu’ils passaient sous silence ,c’est le bon moment d’emprunter les mots , vocables et expressions qu’ils utilisaient  contre les hommes au pouvoir   mais cette fois-ci contre leurs collègues :  megestion, injustice, corruption, tricherie, détournement, malversation financière, dictature, mensonge, favoritisme, manipulation, violation des textes, incompétence, tribalisme, coterie …mais en vérité leur mission consiste à discréditer le parti et  leurs collègues avant d’aller occuper les postes leur promis. Les Ngalula, Birindwa, Kibasa, Kalele ne sont pas tous morts .Messieurs, sachez que vous finirez comme tous les traitres que l’UDPS a connus. Et même les forces du mal représentées au Congo à démocratiser par le petit au cerveau vierge (commandant hypo) ne vous font pas confiance. Dans leurs têtes, c’est cocufier l’opposition, il parait c’est ça l’arme fatale. Ça flirte avec vous, leurs embrassades-viols ça rend ivre, dingue, idiot et très fidèle…et sauf la mort sépare. Et moi je vous dis : «  tshibua tshienu ku mesu kanumonu nganza»,  c’est une expression pour maudire les traitres dans mon village.

Si tel est le cas, le camp non corrompu parce qu’il le sait et est conscient de sa non corruptibilité, il doit adopter une attitude responsable et diamétralement opposée pour ne pas tomber dans les pièges lui tendus.les exemples sont légion :

1. L’histoire de deux femmes qui se disputaient un bébé : la femme-imposteur n’a pas trouvé d’inconvénients à ce que le bébé soit coupé en deux où chacune d’elle  se contentera d’un morceau. C’est à dire que le corrompu lui ne perd rien, au contraire il y gagne car il a déjà touché les espèces sonnantes et trébuchantes en attendant qu’on lui trouve un poste de travail.

2. Un autre exemple est celui d’un baigneur à qui un fou a emporté les habits. Le baigneur  conscient ne suivra pas le fou de peur de se faire prendre aussi pour un tel. Le fou lui s’en fout, il n’est conscient de rien.

En me mettant à la place du non corrompu, je sais que ça fait mal  et très mal de se faire attribuer le rôle du coupable et se faire coller son image. Mais qu’est-ce que vous voulez, c’est le prix à payer et il parait qu’un politicien doit s’attendre à tout (et même à la trahison des ses propres enfants et femme).Oui, vous avez choisi ce métier où l’on se fait rarement cadeau, il faut tenir bon et au bon bout pour l’intérêt supérieur du parti et de la nation.

Mais pourquoi les non corrompus ne peuvent-ils pas adopter cette attitude ?

Où sont toutes les grandes têtes pensantes et influentes de l’UDPS pour faire comprendre aux non corrompus le bien fondé d’une telle démarche ? Quelqu’un a dit : « c’est dans la crise qu’apparaissent des leaders qui savent ce qu’ils ont à faire»

Pourquoi est-ce que cette crise perdure ?

Les raisons ne sont-elles pas cachées ailleurs ?


IVème Hypothèse : Et si  tous les deux étaient corrompus


C’est la pire des hypothèses à ne pas envisager. Mais comment ne pas y penser vu la hargne avec laquelle les deux se lancent des escarmouches. L’homme à abattre, ce n’est plus l’homme au pouvoir, mais plutôt son collègue devenu diable. Le bon diable, c’est mon voisin.

Les uppercuts, crochets ,kamo, coups de dents et de savate qu’ils se lancent à la libanda tels des guerriers de cette province-là que j’ai vus faire des incantations semblables à la danse mystique du catcheur Bosey 1er,  début 2007 en plein centre de Kin-la crasse, à travers leurs sbires inconscients autant qu’eux  ne sont pas à arranger les choses.

En tant qu’humain on peut se tromper dans les appréciations, mais le spectacle  nous présenté donne l’impression d’être conçu par des gens qui  flirtent avec le pouvoir.

Devant un tel cas, la médiation devient impossible et même inutile. Ils sont au niveau tel qu’ils ne peuvent plus faire marche en arrière. C’est la disparition de l’adversaire-ennemi qu’on attend.

Et si cela s’avère vrai que tous flirtent avec le pouvoir, moi je crois qu’il n’y a pas à s’affoler. Qu’on les laisse s’entremanger et s’il le faut, les encourager et les pousser à se faire disparaitre mutuellement sur l’espace UDPS qu’ils sont entrain de souiller. C’est le dernier bal de chauves qui se joue.

La crise que vit actuellement l’UDPS est une véritable copie-collée de la société congolaise.


Quid de la société congolaise ?


Beaucoup de congolais sont haineux et jaloux envers leurs compatriotes et surtout envers leurs collègues les plus proches et au lieu de chercher à faire mieux qu’eux, ils font tout (et n’hésitent pas à leur jeter un mauvais sort) pour qu’ils soient écartés.

Tous les congolais connaissent tout et leur métier le plus facile c’est la politique. La politique  n’est-elle pas cet art-là de tromper !Mutu wana aza na politique makasi,…kalum’aku si kadi ni politique…et comme il est toujours facile de faire le mal que le bien, faut-il donc conclure que les congolais aiment faire la politique parce que c’est là qu’ils peuvent bien mentir ,bien voler, bien tuer et commettre toutes sortes d’abus impunément !

Les congolais ont la langue très facile pour les injures .Savez-vous au moins combien de fois par jour un boy chauffeur (appelé affectueusement Ress) dans un véhicule de transport en commun lance des monstruosités, insanités (dirait mon vieux Terminator). Je me suis toujours demandé s’ils ne sortaient pas d’une même école. Ma foi, l’école ça pas été leur truc…parce que ça pas été leur truc, comment ces ress qui parfois ne se rencontrent pas sur leurs passages, parviennent à prononcer les mêmes insanités ? D’où viennent-ils et comment font-ils pour avoir la maitrise de ce langage ? Ah, j’oubliai l’existence de l’éducation diffuse… !Je crois que d’ici-là, ces ress vont porter plainte contre nos politiciens pour usurpation, tricherie, plagiat et que sais-je encore ! Chers politiciens, vous êtes prévenus, on ne marche pas sur les plates-bandes des ress impunément. Vous en aurez des plus nauséabondes et des plus répugnantes et vous m’en direz de nouvelles…ça tolère pas les ress, ça n’a ni foi, ni loi ; ni tête, ni foie, ni rien à perdre…un peu comme vous, non !

Les congolais excellent bien en mensonge, acceptent très difficilement les remarques, ont atteint un niveau inquiéto-détruisant de flatterie et ont horreur du bien, du moral, du savoir, du savoir faire et du savoir être et cela se remarque très facilement sur la rue qui accueille beaucoup plus la population que la maison. Il parait que c’est là que le politichien (c’est une expression que j’ai tirée du vocabulaire d’un de mes frères acteur de théâtre) congolais tire son inspiration. Le politicailleur congolais, ça surprend, ça défie, ça renverse les normes universellement acceptables, …osez lui demander de vous regarder dans les yeux quand il parle. Pour lui c’est un simple exercice qu’il raffole, il va très bien vous fixer tout droit dans les yeux pendant qu’il est entrain de débiter des mensonges, des calomnies et des contre-vérités et c’est vous qui serez gêné et obligé de détourner votre regard en son lieu et place.

Les congolais reconnaissent très difficilement les mérites du prochain, toujours prompts à le dénigrer et le jeu ne se jouait qu’entre musiciens : Nga naza danzé, Prezo, Molakisi nzela, Roi, Souverain, Mopao, ici ça va….ces musiciens qui avaient fait de ce domaine leur propriété privée sont obligés aujourd’hui de cohabiter avec les politiciens. Ces derniers n’ont fait que répondre aux invitations que les 1èrs leur ont envoyées sans le savoir à travers les mabanga. C’est légitime, non. Je crois que contrairement à tous les autres, eux au moins vont s’entendre car Ils ont beaucoup de choses à partager ensemble. Savez-vous au moins qu’ici sur terre, les choses qui se partagent très facilement sont du domaine de mal !

Parce que la peste vient d’atteindre des proportions les plus inquiétantes à travers les hommes du métier le plus noble du monde, je me permets au moins de joindre ma petite voix aux grandes voix en m’adressant donc aux :

  • 1. Hommes influents et à grande notoriété, qu’ils soient de l’UDPS ou non, de venir en aide à ce parti, ce symbole de la lutte pour la démocratie, en utilisant toutes leurs intelligences et sagesses pour que ces médiocrités honteuses et salissantes prennent fin.
  • 2. Hommes au pouvoir : Vous avez causé tant de tord à ce peuple. Revenir à la raison n’est pas un acte de lâcheté, plutôt de la sagesse et du courage. Mais vouloir continuer dans le mal est un suicide. Et vos cadavres seront hués, chicotés et tués. Ce mot en couleur, je l’ai tiré du vocable du général Mosala, alors chef de région militaire à Kisangani qui nous menaçait lors d’une certaine manifestation estudiantine en ce terme : « rentrez vite au campus, sinon je vais tuer un cadavre». Messieurs, je vous vois vous  réjouir de cette crise (que vous avez peut-être provoquée) tout en reprenant ce vieux refrain « tala bango na bango babandi kobunda,eye mabe…»….oui,riez bien…vous rirez les derniers. Demandez à L.D.Kabila qui se moquait sans scrupule des opposants qu’il arrêtait et tuait à sa guise, lui au moins a expérimenté ce qu’on appelle « tuer par l’épée…». Comme la nature sait bien rendre justice !
  • 3. Deux camps antagonistes: Chers messieurs, sachez que ce parti est créé dans des conditions exceptionnelles par des hommes exceptionnels, raison pour laquelle le peuple le porte dans son cœur. Et celui qui doit le faire disparaitre n’est pas encore né.  Mobutu et  L.D.Kabila en ont payé les frais. Que leurs âmes soient toujours dans les tourments !

Mais si vous avez comme mission, éliminer le PN,  vous avez déjà perdu. Celui-ci est un oint de Dieu, vous ne savez pas pourquoi Dieu l’a envoyé au Congo et votre haine n’a d’égale qu’à celle de juifs qui ont condamné Jésus à la potence à la place des  2 larrons. Laissez à Dieu seul décider, mais si tel est sa volonté. Tant mieux, mais attention… malheur à l’homme par qui la mort viendra. Puis-je vous rappeler l’histoire de cet homme ?tout celui qui le trahit, s’il ne meurt pas politiquement, il meurt physiquement. Posez la question à Birindwa, Lihau, Nguz, Kibasa,…. « S’y frotte s’y pique». Savez-vous ce qui arrive aux traitres ?demandez à Judas Iscariot  pourquoi il a jeté les 30. Non messieurs, cet homme ne mérite pas ce sort, il a tant enduré : calomnies, injures, trahisons, confiscations des biens, fouets, tortures morales, spirituelles et physiques, relégations, arrestations…et toutes ces choses ont fini par entamer sa santé .C’est satanique vouloir à s’attaquer à cet homme qui a  sacrifié sa vie  pour le Congo tout entier .Laissez-le se reposer et mettez-vous au moins en tête que toutes vos médiocrités que vous nous étalez sur la place publique tous les jours est un coup de fouet  de plus que vous lui donnez et cela risque d’être le coup de grâce...Etes-vous prêts à assumer ces responsabilités ?Parce que vous avez déjà décider de partir, partez et vous m’en direz de nouvelles. Je termine par l’expression de malédiction de mon village : « tshibua tshienu ku mesu…nufue, nufue ne tuenu tunkanuina».

 

Je voudrais bien que les lecteurs comprennent que dans ce texte, je m’en prends aux faux politiciens de l’UDPS et des autres partis et aussi je dénonce les tares de la société congolaise.

 

J’ai dit……….

                                                            Wa Ba  Tshiondo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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