JOHN TSHIBANGU : EST-CE L'HOMME QU'ATTENDAIENT LES CONGOLAIS ?
20 août 2012
Vu les genres des rébellions que le Congo a connus depuis 1960, répondre par l’affirmative serait un exercice trop hasardeux et pourtant, les congolais semblent déjà avoir mordu à l’hameçon. Ne se sont-ils pas laissés séduire par ce fameux slogan “ la vérité des urnes ” ?
À mon avis, c’est encore très trop pour faire confiance. Le chat échaudé a même peur d’eau froide : Il y a eu, depuis 1960, beaucoup des rébellions qui se sont créées et toutes ne juraient que sur la libération des congolais de la dictature. Celles qui ont accédé aux pouvoirs, c’est le cas de l’AFDL, MLC, RCD…ont fait pire que leurs prédécesseurs.
Il n’y a pas que ça, nul n’ignore qu’on a affaire aux diables et sorciers qui n’hésitent pas à créer des faux opposants pour semer la zizanie et la misère au sein de la vraie opposition et en cette matière, on en sait plus que trop…L’homme s’appelle Tshibangu, on nous dit qu’il est originaire de Maniema. Qui nous qu’il n’a pas été choisi à cause de son nom typiquement luba pour essayer d’ avoir E. Tshisekedi ( puisque luba ) et aussi de perpétrer des massacres dans cette partie du Kasaï ( et d’ailleurs Alias Kabila y a déjà envoyé quelques hommes il y a quelques mois ) ?
– Il faut ouvrir l’oeil et le bon !
Mais ne pas faire confiance, c’est non seulement décourager l’homme, si réellement il veut se battre pour l’établissement de la vérité des urnes, mais c’est aussi, l’envoyer tout vif, gratuitement et bêtement dans la gueule des loups, ces vampires, ces monstres sans foi ni loi qui trônent par défi à la tête du pays, leur caverne d’Ali Baba.
Les choses n’étant pas facile à discerner, il appartient donc aux vrais opposants de sortir cette fois-ci de leurs schémas, cadres, idées et illusions préconsus, inappropriés, poussiéreux, obsolètes, démodés, périmés, vétustes…qui ne font que tarder les choses.
Banda tozelaki, sik’oyo tobimi mikila. Et c’est le lieu de dire tout haut que :” les marches ont fait leurs temps et il est temps qu’elles cèdent la place aux armes, le seul langage que la communauté internationale et les dictateurs respectent bien ”.
Les marches sont déjà des produits périmés, avariés et impropres à la consommation !
Quand les choses ne tournent pas, on change quand-même des stratégies ! Jusqu’à quand allons-nous continuer à nous accrocher à la non-violence ?
Les vrais opposants, avec les services des spécialistes en détection des mensonges, doivent sans tarder prendre langue avec cet homme. S’il est sérieux, tous les moyens ( humains, financiers, logistiques, psychologiques…) doivent être mis à sa disposition pour l’aider à bouter déhors tous les hors-la-loi qui ont privatisé le Congo.
Autre chose très importante : Si réellement John Tshibangu veut se battre pour que la vérité des urnes soit connue, il ne doit pas jouer à la rébellion comme celles de triste mémoire qu’on a connues et qui ont tué des innocents civils (ces électeurs), pillé les richesses du pays, confisqué les biens privés et violé des personnes sans distinction ni d’âge ni de sexe.
L’opposition doit donc l’aider à former un commando qui n’a pour mission la neutralisation de Alias Kabila, des collabos et de leurs institutions, le reste des hommes ne seront là que pour assurer leurs arrières en cas de riposte.
Que faut-il faire pour que l’opposition ( particulièrement l’UDPS ) , se rende compte que les marches qu’elle organise sont comparables aux piqûres des moustiques sur la peau de l’éléphant ? - Alias Kabila s’en moque ! Il sait très bien que les marches ne le feront pas partir.
Je voudrai d’ailleurs qu’on me dise où de telles marches ont déjà fait partir un dictateur ailleurs ?
J’irai même loin pour dire que même en Europe démocratique, les marches n’ont qu’un impact faible à visibilité réduite surtout si elles sont organisées pour faire partir un président.
Si celles organisées par les congolais en Europe semblent avoir un certain impact sur l’opinion publique, il faut aussi reconnaître que les gouvernants ( ces complices de Alias Kabila ) ont toujours tout mis en oeuvre pour que leur portée soit réduite à zéro par des choix des itinéraires moins fréquentés et le blocus dans le média, sans compter les provocations policières et les arrestations dissuasives.
Il est temps que les organisateurs de ces marches changent aussi des stratégies.
Quand une stratégie dure plus longtemps, elle s’use et devient inéfficace !
– Quand une stratégie devient inéfficace comme c’est le cas, on la remplace par celle beaucoup plus appropriée.
J’ai parlé d’un commando en vue de neutraliser Alias Kabila, compagnie et leurs institutions.
Tolobaki mingi, tomarchaki mingi, tozelaki mingi…lel’oyo, tobimi mikila, mabandi na maseke, tobandi komarcher na bana, na bakoko na biso…eko continuer jusqu’à quand ?
– Te, te, te…tozwa manduki pona koboma Alias Kabila, ba collabos na ba institutions na bango ? – Demain, ça sera trop tard !
Wa Ba Tshiondo